Livain était un homme d'affaires né. Dès l'âge de 10 ans, il avait déjà l'esprit entrepreneurial quand il s'occupa de commander du matériel scolaire d'un village voisin pour le revendre à ses copains de classe, afin de remplir le manque laissé pa r le magasin local qui avait fermé boutique. Durant son adolescence, il obtenu autant de succès lorsquil sembarqua dans le domaine des colporteurs. Il se rendait régulièrement aux quais locaux et à des fermes avoisinantes sapprovisionner de poisson et de pommes de terre. Par la suite , il apprêtait lui-même ces produits pour les vendre de porte en porte. Ses habiletés de vendeur furent remarquées par des compagnies de vente en gros, telles Hill Brothers, Rose Drygoods et Duchesneau-Trudeau qui l'ont recruté, tour à tour, comm e représentant de ventes afin de faire la promotion de leur nouvelle marchandise dans les magasins des trois Provinces maritimes. Éventuellement, il s'associa avec des partenaires, et ensemble, ils ouvrirent leur propre compagnie, Richibouctou Who lesalers. Plus tard, Livain fut le représentant de vente des Peintures Laurentides Chemicals. Lannonce de ce nouvel emploi a bien amusé sa famille qui le savait daltonien. Son travail de vendeur se transposa dans la vente des assurances. La compagnie, Co-operators est allée le chercher comme agent pour la région de Kent où encore une fois, il connut un succès estimable. En effet, en 1969 on le récompensa pour sêtre classé le 17e meilleur vendeur au pays. En 1972, Livain ouvri t son propre bureau d'agent indépendant, les Assurances Livain Gallant, où il était très fier de servir ses clients. Il fut le leader de cette entreprise jusqu'en 1994, au moment de prendre sa retraite. Outre son travail, Livain était passionné de la pêche et de la chasse d'où il revenait plus souvent quautrement avec une prise enviable. Lors de ces bonnes sorties, il semblait prendre tout autant de plaisir à taquiner ses amis et ses garçons, qu e de ses prises. De plus, il était ébéniste à ses heures, dans le petit atelier qu'il s'était aménagé dans son garage. Ses enfants et ses amis lui montraient régulièrement des photos de catalogues de meubles qu'ils souhaitaient avoir. Même sans patron, Livain réus sissait à reproduire ces items avec plus de précision et parfois plus beaux que la photo, puisqu'il y ajoutait sa touche artistique. Livain was a born businessman. At the age of ten, he ordered school supplies from the closest town, and then sold them to his classmates after the local store had closed its doors. He followed this path in his teenage years, when he bought fis h at the local wharves and potatoes from neighboring farms, for door to door sales. His success was noticed by wholesale companies from other provinces. Hill brothers, Rose Drygoods and Duchesneau-Trudeau recruited him as their sales' representati ve for the Maritime Provinces. Later, with a few partners, they opened their own company, Richibouctou Wholesalers. At one time, he was the sales rep for Laurentide Chemicals, a paint company, greatly amusing his family who knew him to be colorbli nd. He was later drawn to sales in the insurance field. Once again, he was sought after; this time by Co-operators insurance. His achievements here were also noteworthy, for in 1969, he was recognized as the top 17th sales rep of the country. He decided to open his own insurance company in 1972, Livain Gallant Insurance, where he was very proud to serve his clients before retiring, in 1994. Livain was also an outdoor enthusiast who loved fishing and hunting, and was often quite lucky. After a good catch, he was known to tease his friends and sons. In fact, he seemed to enjoy the teasing just as much as the catch. However, you were most likely to find him in his workshop, which he had assembled in his garage. There he would spend hours on end building various pieces of furniture for himself or his friends, but most often for his children, who would show hi m catalogue pictures of desired pieces. On most occasions, these were replicated without a pattern, and were always superior in quality and workmanship than the ones that had been asked for. |