Généalogie acadienne

Charles-Dominique Auffray

ID : I1247 Male



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Naissance
Décès
Note

Extrait du "Dictionnaire biogfraphique du Canada" http://www.biographi.ca/fr/bio/auffray_charles_dominique_7F.html

"Durant sa jeunesse, Auffray fréquenta l’école communale, puis s’engagea comme apprenti chez des maîtres orfèvres dans différentes villes françaises. En 1813, il s’enrôla dans l’armée de Napoléon. Après six mois de campagne, il fut blessé et pa

r la suite, soit à la restauration de Louis XVIII, il obtint un congé provisoire de l’armée. Même s’il n’était nullement déchargé du service actif, il s’embarqua à Saint-Malo en 1816 pour St John’s en compagnie d’un orfèvre du nom d’Auguste Flulin

, qui l’avait engagé. Toutefois, en arrivant à destination, maître Flulin, qui avait en sa possession des articles de contrebande, vit les agents des douanes confisquer tous ses effets, et il n’eut alors pas d’autre choix que de donner congé à so

n engagé.

Après un séjour de six semaines à St John’s, Auffray réussit à passer à l’Île-du-Prince-Édouard, plus précisément au village acadien de Cascumpec, situé non loin de Tignish sur la côte nord-ouest de l’île. Comme il savait lire et écrire – les habi

tants le considéraient comme savant –, il offrit ses services à titre d’instituteur. Pendant les trois années qui suivirent, soit de 1816 à 1819, il enseigna dans cette localité, mais ne tarda pas à susciter de la méfiance, selon ce que rapporter

a un chroniqueur quelque 80 ans plus tard : « Il se conduisit de manière à s’attirer les soupçons et bientôt par ses bizarreries il se mérita le nom de sorcier. On en dit tant sur son compte, qu’à la fin, Auffry fut obligé de déguerpir de l’endroi

t. » De fait, les parents d’une fille qui portait son enfant le poursuivirent devant le juge de paix. Après avoir donné satisfaction aux parents, Auffray quitta Cascumpec en 1819 et alla s’établir dans un autre village acadien, mais cette fois dan

s le sud-est du Nouveau-Brunswick, à Barachois, où on l’engagea également comme instituteur.

Auffray passa deux ans dans ce village où il semble avoir eu l’intention de se fixer de façon permanente : il était fiancé à une fille de l’endroit et il présenta une requête au lieutenant-gouverneur de la province, George Stracey Smyth*, pour obt

enir une concession de terre dans un nouvel établissement sis à proximité de Barachois. Toutefois, on rejeta sa demande et Antoine Gagnon, missionnaire responsable de la desserte de Barachois, refusa, semble-t-il, de le marier en raison de présomp

tions sérieuses qu’il y avait des empêchements. L’archevêque de Québec, Mgr Joseph-Octave Plessis*, consulté par Gagnon sur cette affaire, donna son consentement au mariage mais conseilla au missionnaire d’en référer également à l’évêque de son di

ocèse, Mgr Angus Bernard MacEachern*. Ce dernier avait déjà fait savoir à Gagnon qu’il ne célébrerait le, mariage que si deux témoins pouvaient jurer sur l’Évangile et le crucifix que le prétendant n’était pas marié ou que sa femme était morte. Co

mme il n’y avait personne à Barachois pour témoigner en sa faveur, Auffray, de toute évidence, dut renoncer à cette union.

À l’automne de 1822, à Memramcook, Auffray servit de témoin au mariage d’un ami et compatriote, Gabriel Herbert, de Dunkerque, lui aussi instituteur. D’après la tradition, il y rencontra une jeune demoiselle et en devint amoureux, de sort

e qu’il quitta Barachois pour s’établir dans la mission voisine de Memramcook, où le missionnaire Louis Gingras* ne posa aucun obstacle à ses projets de mariage. Ainsi donc, le 4 novembre 1823, il épousa Nathalie Bourgeois et s’établit définitivem

ent à Pré-d’en-Haut, village acadien sis sur la rive est de la Petitcodiac. Fait intéressant à noter, il avait déclaré au missionnaire qu’il était le fils de Charles-Victor Auffray et de Jeanne Cantin ; il jugeait sans doute qu’en disant la véri

té son mariage serait annulé. Au moment de la cérémonie, il se présentait toujours comme « maître d’école », mais un an plus tard, au baptême de son premier enfant (il en aurait cinq autres entre 1827 et 1835), il était qualifié de « laboureu

r ». C’est d’ailleurs ce métier qu’il exerça jusqu’à sa mort, survenue le 28 mars 1837. Depuis un certain temps, il projetait, semble-t-il, un voyage dans son pays natal et avait mis de côté, dans ce but, un peu d’or, mais sa mort prématurée vin

t mettre fin à ce projet.

Charles-Dominique Auffray figure au nombre des premiers instituteurs ou « maîtres ambulants » de la communauté acadienne, tant à l’Île-du-Prince-Édouard qu’au Nouveau-Brunswick, après le Grand Dérangement de 1755. De fait, il fut en quelque sort

e le précurseur de Jean Leménager – marié d’ailleurs à sa belle-sœur Élizabeth Bourgeois –, de Gabriel Herbert, d’Alexis-Théodore de La Burgue, de Jacques Grenet et d’Henri Renouard, des Français qui au cours de la première moitié du xixe siècl

e communiquèrent aux Acadiens du sud-est du Nouveau-Brunswick les rudiments de la grammaire et de l’arithmétique."

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(English text)

Extract from "Dictionary of Canadin Biography" http://www.biographi.ca/en/bio/auffray_charles_dominique_7F.html

"Auffray attended the local school in his youth, and then apprenticed with master silversmiths in various French towns. In 1813 he enlisted in the Napoleonic army. After six months in the field he was wounded; subsequently, after the restoratio

n of Louis XVIII, he was granted temporary leave. In 1816, even though he had received no discharge from active service, he left Saint-Malo for St John’s with Auguste Flulin, a silversmith who had hired him. On arriving at St John’s, however, Flul

in, who had contraband goods with him, had all his possessions seized by customs officers, and consequently had no choice but to give his workman notice.

After spending six weeks in St John’s, Auffray managed to get to Prince Edward Island, to the Acadian village of Cascumpec not far from Tignish on the northwestern coast. Since he was able to read and write, and so was considered a scholar by th

e villagers, he offered his services as a teacher. For the next three years, from 1816 to 1819, he taught there, but before long, according to an account written some 80 years later, he began to be distrusted: “He behaved in such a manner as to ar

ouse suspicions, and soon his odd ways earned him the title of sorcerer. So many things were imputed to him that finally Auffray had to clear out.” In fact he was brought before the justice of the peace by the parents of a girl who was carrying hi

s child. Having made reparation to the parents, he left Cascumpec in 1819 and went to live at Barachois, another Acadian village, this time in southeastern New Brunswick, and again was hired as a teacher.

After two years, Auffray seems to have had it in mind to settle there permanently: he was engaged to a local girl, and on 12 Dec. 1821 he petitioned the lieutenant governor of the province, George Stracey Smyth* , for a grant of land in a new sett

lement near Barachois. His request was rejected, however, and Antoine Gagnon , the missionary responsible for Barachois, apparently refused to marry him because of insufficient proof that there were no impediments to the union. When consulte

d by Gagnon earlier that year, the archbishop of Quebec, Joseph-Octave Plessis* , had assented to the marriage but counselled Gagnon to seek the opinion also of his diocesan bishop, Angus Bernard MacEachern* of Charlottetown. MacEachern had alread

y advised Gagnon that he himself would perform the ceremony only if two witnesses were able to swear on the Gospel and the crucifix that the suitor was single or a widower. As there was no one at Barachois to bear witness on his behalf, Auffray ev

idently had to abandon the idea of getting married.

In the autumn of 1822 Auffray was a witness at the wedding in nearby Memramcook of his friend and compatriot from Dunkirk, Gabriel Herbert, who was also a teacher. Tradition has it that he met a young lady there and fell in love with her, with th

e result that he moved from Barachois to Memramcook, where the missionary Louis Gingras* raised no obstacles to his plans to wed her. On 4 Nov. 1823 he married Nathalie Bourgeois, and he settled down at Pré-d’en-Haut, an Acadian village on the eas

t bank of the Petitcodiac. Interestingly, he had stated to Gingras that he was the son of Charles-Victor Auffray and Jeanne Cantin, probably thinking that if he told the truth his marriage would not take place. At the time of the wedding he was st

ill calling himself a “schoolmaster,” but a year later, at the baptism of his first child (he would have five others in the period from 1827 to 1835), he was described as an “agricultural labourer.” He remained so employed until his death on 28 Ma

rch 1837. For some time he had apparently been planning to take a trip to his native land and had put a little money aside for this purpose, but death intervened unexpectedly.

Charles-Dominique Auffray figures among the first teachers or “itinerant masters” to serve in the Acadian community, both on Prince Edward Island and in New Brunswick, after the deportation of 1755. He was in some ways a precursor of Jean Leménage

r (the husband of his sister-in-law Élizabeth Bourgeois), Gabriel Herbert, Alexis-Théodore de La Burgue, Jacques Grenet, and Henri Renouard, Frenchmen who in the first half of the 19th century taught the Acadians in southeastern New Brunswick th

e rudiments of grammar and arithmetic."


Parents

1. inconnu, Père I1005598 Male

Auffray, Jeanne-Mathurine (1768 - ?) I1248 Female
Type : Mariés

Mariages

1. Bourgeois, Nathalie I1244 Female
ID : F934
Type :
Enfants : 7
Mariage

Enfants
Auffray, Auguste I52472 Male
Auffray, Marie I52469 Female
Auffray, Justine I52474 Female
Auffray, Marcellin I52470 Male
Auffray, Philomène I52475 Female
Auffray, Joseph I52471 Male
Auffrey, Marguerite I524942 Female


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A Adopté
P Adopté par le père
M Adopté par la mère
N Parent nourricier
L Parent par alliance
V Individu vivant




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Charles-Dominique Auffray
I1247 Male


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