Hommageà Laurie Henri qui avait donné beaucouppour le théâtre Le 27 avril 1930, dans une petite paroisse acadienne appelée Acadieville, est né Laurie Henri. Ses parents étaient Placide et Emma (Maillet) Henri. Laurie était par ailleurs très respecté de sa famille. En grandissant, Laurie faisait toujours des pièces de théâtre dans le grenier de la maison avec ses neveux et ses nièces, et sa petite soeur Rita. Depuis son jeune âge, il avait le désir de devenir prêtre. C'est pourquoi il aimait se vêtir d'une grande robe noire appartenant à une vieille tante qui habitait la maison familiale. De plus, il s'assurait d'asseoir, sur des chaises, ses auditeurs qui devenaient les paroissiens, et il leur prêchait la religion. À 14 ans, il a décidé d'aller vivre chez les pères Trappistes, à Rogersville, dans l'intention de devenir prêtre. Cependant, après sept ans de vie religieuse, son médecin lui a suggéré de quitter le monastère, à cause de son état de santé. Durant son séjour chez les pères Trappistes, Laurie a appris à jouer de l'orgue. Ses talents musicaux sont alors devenus utiles à l'église Notre-Dame-de Grâce de Parkton pour les messes du dimanche et autres occasions. Étant également artistique, il s'engagea à faire des enseignes. Par la suite, il a commencé à faire du théâtre au sous-sol de l'église avec les enfants du voisinage. C'est alors qu'a débuté sa carrière théâtrale. Le 2 juillet 1956, Laurie s'est marié avec Phyllis Arseneau qu'il avait rencontrée à la JOC. Le nouveau couple s'est installé à Parkton. Éventuellement, ils ont eu deux fils, Maurice et Donald. Maurice est devenu un photographe professionnel tandis que Donald devient un éclairagiste professionnel. De plus, Laurie a organisé des pièces de théâtre au Monument Lefebvre à Memramcook et au Théâtre Capitol de Moncton, ainsi que des séances de danses et des chants dans le cadre de soirées acadiennes françaises qui étaient connues sous le nom de Théâtre amateur de Moncton. Les spectateurs venaient de la région et d'ailleurs, notamment de l'Île-du- Prince-Édouard et de la Louisiane. Il faut noter que Laurie dirigeait ces spectacles et fabriquait lui-même les costumes. Rend l'âme En 1980, Laurie Henri décide d'aller à Montréal afin d'apprendre le métier de comédien professionnel. Durant son séjour, il a participé à quelques pièces de théâtre et des émissions de télévision. Le 6 janvier 1982, Laurie est mort subitement d'une crise cardiaque, à l'âge de 52 ans seulement. Les trois soeurs de Laurie Henri, Edna Vautour, Marguerite Bordage et Rita Bordage rendent donc le témoignage suivant: «Le dimanche 17 septembre 2006, nous avons été grandement touchées par le film documentaire Le Matois ou l'effet Laurie Henrie' qui a été présenté au Palais Crystal de Moncton. La réalisation a su certainement rendre hommage à notre frère Laurie que nous aimons beaucoup et nous en sommes encore fières. Nous sommes tellement reconnaissantes que le travail ardu de Laurie soit reconnu de façon professionnelle et que les gens de la communauté acadienne se rappellent de cet homme qui a donné beaucoup pour le théâtre. C'est ainsi que nous remercions sincèrement la scénariste Marie Cadieux, le réalisateur Paul Arseneau, Bellefeuille Production et leur équipe de nous avoir permises de revivre ces souvenirs si précieux de notre frère. Merci également aux personnes qui ont participé à la réalisation de ce film et à ceux et celles qui ont livré de si beaux et touchants témoignages. Tout cela fut apprécié. Mille fois merci!» Originaire d'Acadieville Photo contribution Laurie Henri est décédé en 1982 à 52 ans. Il avait épousé Phyllis Arseneau en 1956. Photo d'André Wilson Spécialiste dans le domaine du cancer du sein, Dr Roger Roberge de l'Hôpital de Moncton vient de lancer un livre pour aider les personnes affectées par cette maladie. Intitulé «Why Me' Surviving, Coping, Living with Breast Cancer», cette oeuvre tente de répondre aux nombreuses questions que se posent les personnes atteintes. Les profits de la vente du livre de 128 pages seront versés à la Fondation canadienne du cancer du sein, le Centre de santé et de mieux-être familial Katherine Wright et le Centre d'oncologie Léon-Richard. |