Après ses études classiques à l'Université Saint-Joseph de Memramcook, il entre au noviciat de la Congrégation de Sainte-Croix le 15 août 1940. Il fait sa profession perpétuelle dans cette congrégation le 16 août 1944 et est ordonné prêtre le 8 se

ptembre 1944.

De 1945 à 1949, on le retrouve professeur de philosophie à son alma mater et directeur de l'école apostolique Saint-Thomas, à Memramcook. Après une année d'études en philosophie (licence) à l'Université Laval, il revient à Memramcook comme profess

eur. Il est de la première équipe de religieux qui déménagent à Moncton en 1953. Il est notamment supérieur des religieux au campus de Moncton de 1960 à 1963. Lorsque l'Université de Moncton a succédé à l'Université Saint-Joseph en 1963, il devien

t le premier vice-recteur du père Clément Cormier, tout en continuant de donner des cours de philosophie. Il est secrétaire général de l'Université de Moncton de 1975 à 1979.

Pendant de nombreuses années, il a fait partie du Conseil de la vice-province, puis de la province acadienne des Pères de Sainte-Croix, notamment à titre de vice-supérieur. Il a été un conseiller prisé pour sa discrétion proverbiale et son espri

t de service spontané.

Après avoir pris sa retraite de l'Université de Moncton, il est devenu curé de Pré-d'en-Haut, à compter de 1980 et aussi remplaçant dans diverses paroisses du diocèse de Moncton. Il prend définitivement sa retraite en 1987 à la résidence Sainte-Cr

oix de Moncton dont il sera le supérieur pendant quelques années. Sa santé déclinant, il se trouvait au Foyer de soins des soeurs de Notre-Dame du Sacré-Coeur, avenue Acadie de Dieppe depuis 2006.

Père Louis-Marcel, comme des générations d'étudiants l'ont appelé, était un homme d'une très grande intégrité. On peut dire de lui qu'il était un ami des étudiants et une personne généralement très accueillante. Il a aussi toujours manifesté un gr

and respect pour les employés des institutions où il a oeuvré et il ne leur ménageait pas ses compliments. Au Foyer de Notre-Dame-du-Sacré-Coeur, il appelait volontiers les infirmières et le personnel soignant « mes anges ». Il aimait beaucoup se

s semblables et les gens appréciaient grandement sa compagnie.