Diplômé de lÉcole supérieure des sciences économiques et commerciales (Essec) à 17 ans, pendant la guerre 1940 à 1945, on le délègue professeur dans une école pour lui éviter les usines en Allemagne. Il enseignera langlais et le latin; il soccu pera de radios amateurs. Il fut incarcéré à la prison de Lyon en 1944. Dès 1944, il travailla au secrétariat général à laviation civile et commerciale. En étant de service à New York, depuis 1951, il reçut son Master in Business Administration, titre quil défendait, car il a toujours désiré que la France comprenn e bien léconomie mondiale. Le 11 février 1966, il fut admis au concours de secrétaire de la chancellerie au ministère des Affaires étrangères. En plus daccéder au titre de vice-consul-archiviste à Montréal de 1966 à 1968, il fut rapidement prom u chef de la Chancellerie de 1968-1971. Nommé consul adjoint à Panama, son sens de la diplomatie lui permit de traiter dune cause difficile dans le domaine de la navigation. Il reçut lOrdre national du Mérite le 16 septembre 1974. Il sera nommé consul à Washington de 1975-1977 et plu s tard à New York. Aussitôt nommé consul chargé daffaires à Suva de 1977 à 1980, il devint secrétaire adjoint des Affaires étrangères le 29 juillet 1977 et consul adjoint à Port of Spain. Doté dune diplomatie à perdre haleine dans une révolte qui aurait pu tourne r au vinaigre, il réussit à calmer les dissidents en leur demandant ce quil pourrait faire pour les aider à vivre mieux. À la suite de cet incident, le célèbre auteur Stéphane Hessel de Indignez-vous passa une journée entière avec lui. Monsieu r Malandain a toujours été reconnaissant à M. Hessel qui lui permit de recevoir le titre le plus élogieux de France le 6 janvier 1982. Depuis lors, il porte fièrement la médaille de Chevalier de la Légion dhonneur. La même année, il recevra le ti tre de secrétaire adjoint des Affaires étrangères de 1re classe selon lAnnuaire diplomatique et consulaire de la République française de 1982. En 1982, il fut nommé Consul général à Moncton pour les Provinces canadiennes en Atlantique jusquà sa retraite. Il réussit ainsi à établir un meilleur mode de vie résidentiel pour les futurs consuls. Lors de sa retraite, il a traduit les deux tom es du livre «Resurgo, lhistoire de Moncton» et plusieurs ouvrages subséquents. Il était président dhonneur pendant son mandat consulaire et est resté un membre actif de France-Canada à Moncton jusquà 2013. Monsieur Malandain demeure dans la mémoire de plusieurs. Il était lhomme qui visait lexcellence en relations diplomatiques entre pays et entre communautés. |