Éducateur de profession, sa carrière d'enseignant, de conseiller pédagogique et de directeur général s'est déroulée sur une période de 35 ans, soit de 1957 à 1992. Il a d'abord enseigné à Edmundston, Saint-Léonard-Parent et à l'école de Saint-Léonard avant d'exercer sa profession dans les écoles Sacré-Cur et Grand Falls Composite High où il fut chef du secteur de l'enseignement du français de 1969 à 1971 . Par la suite, il devint agent pédagogique pour les conseils scolaires 1 et 32 de 1971 à 1979. Il termina sa carrière à titre de directeur général du district scolaire 32 en 1992. À la retraite, on sollicita ses services comme professeur à la fac ulté des sciences de l'Éducation de l'Université de Moncton, campus d'Edmundston où il fut chargé de cours pendant trois ans. Reconnu pour son expertise et son grand dévouement, Claude Gervais a contribué de façon significative à l'amélioration de la qualité de l'éducation en présentant plusieurs mémoires au nom du Conseil scolaire dont il était l'homme de confiance. Le s documents qu'il a préparés sur l'intégration scolaire au Nouveau-Brunswick et sur « La nécessité d'établir des régions administratives francophones au Nouveau-Brunswick et d'enchâsser la Loi 88 dans la Constitution canadienne » ont particulièrem ent retenu l'attention des autorités. Par ailleurs, M. Gervais a assumé la présidence de plusieurs organismes depuis sa retraite, dont la Commission coopérative du perfectionnement professionnel au N.-B. et le Comité de jumelage des municipali tés de Grand-Sault, Drummond et Saint-André avec la région de Champdeniers-Coulonges en France. Il a été aussi membre de multiples organismes, dont le Conseil de la vie française en Amérique, le Conseil d'administration de l'UTANO et le Comité pou r la promotion de la santé des aînés en Atlantique, ce dernier organisme relevant de Santé Canada Atlantique. Ardent défenseur des droits de la minorité francophone, M. Gervais a mené des combats importants pour améliorer le sort de ses concitoyens en matière de développement culturel et linguistique. Il croyait fermement qu'il était parfaitement légitim e pour les groupes minoritaires d'avoir un parti pris inconditionnel pour leur langue et leur culture. Sa contribution exceptionnelle au rayonnement de la culture française en Acadie a été reconnue par l'Assemblée parlementaire de la Francophoni e alors qu'il a été fait Chevalier de l'Ordre de la Pléiade en octobre 2000. |