Généalogie acadienne

Père Fidèle LeBlanc

ID : I31570 Male

Naissance Bouctouche, N.-B.
Résidence Richibouctou en 2000 et 2011
Note

Par Isabelle Hébert

De L'Étoile

Le vendredi 2 juin, une fête avait lieu sur le quai d'Escuminac afin de souligner les 50 ans de prêtrise du père Fidèle LeBlanc. Même s'il a pris sa retraite en 1999, le père LeBlanc est toujours assistant dans l'unité pastorale Marie-étoile-de-la

-Mer qui comprend les paroisses de Saint-Louis-de-Kent, de Saint-Ignace, de Pointe-Sapin et de Baie Sainte-Anne. Aujourd'hui, il s'ouvre à nous.

Père LeBlanc, quelles sont vos origines'

Je suis originaire de Bouctouche. J'ai travaillé dans plusieurs paroisses, mais avant tout cela je vivais avec ma famille à Bouctouche. Présentement, je demeure à Richibouctou.

Quand avez-vous décidé de devenir prêtre'

Un de mes frères était prêtre. Ma mère avait aussi deux frères qui étaient prêtres. Alors c'était dans la famille. Quand on nous envoyait au collège,

c'était vraiment afin de devenir prêtre. Je me souviens que les membres de notre famille avaient dans l'esprit qu'un de mes frères aînés en particulier allait devenir prêtre, mais il est devenu médecin. On était tous surpris et même un peu désappo

inté.Mon ordination a eu lieu à l'église

de Bouctouche le 3 juin 1956 par Monseigneur Norbert Robichaud.

Où avez-vous fait vos études'

L'école primaire, pour moi, c'était le couvent Immaculée-Conception de Bouctouche où j'ai étudié pendant huit ans. Ce couvent se trouvait juste à côté de la maison de mes parents. Ensuite, j'ai étudié pendant huit ans au Collège Saint-Joseph de Me

mramcook et j'ai fait quatre autres années au séminaire Saint-Coeur-de-Marie à Halifax. Plus tard, en 1975-1976, j'étais aux études à Montréal.

Dans quelles paroisses avez-vous oeuvré?

J'ai travaillé dans plusieurs paroisses. J'ai été vicaire à la paroisse Notre-Dame-de-Grâce à Parkton de 1956 à 1958. Ensuite, j'ai été vicaire à la

paroisse de Saint-Louis-de-Gonzague de Richibouctou de 1958 à 1961. J'ai aussi été vicaire aux paroisses de Saint-Louis-de-France de Lewisville de 1961 à 1964, encore une fois à Notre-Dame-de-Grâce de Parkton de 1964 à 1967 et finalement, j'a

i été vicaire dans la paroisse de Saint-Joseph à Shédiac de 1967 à 1970. Ensuite, j'ai été curé dans les paroisses de Saint-Norbert, de Sainte-Marie-de-Kent et de Saint-Timothée à Adamsville

de 1970 à 1972. J'ai aussi été aumônier au pénitencier de Dorchester de 1976 à 1980 pour ensuite servir comme curé dans la paroisse de Saint-Louis-de-Gonzague de Richibouctou de 1980 à1989. J'étais le curé de la paroisse de Notre-Dame-de-Ken

t de 1989 à 1994, de Saint-Laurent-O'Toole de Irishtown de 1992 à 1994 et de Saint-Henri de Grand-Barachois de 1994 à 1997. Enfin, j'étais le curé de l'Immaculée-Conception de Rexton de 1997 à 1999.J'ai de la difficulté à croire que j'en suis rend

u à 50 ans de prêtrise. C'est assez long 50 ans.

Vous vous sentiez comment lorsque vous étiez réassigné à une nouvelle paroisse'

Partir d'une paroisse est difficile parce que les amis que tu as rencontrés deviennent en quelque sorte ta famille. Aussi, à l'époque, on n'était pas

vraiment consulté avant de partir. On recevait simplement une lettre de l'évêque qui disait qu'à partir d'une telle date, on travaillerait dans une autre paroisse. On n'avait pas le choix, on devait y aller. Par contre, on était content si on sava

it qu'on s'en allait dans une bonne paroisse.

D'après vous, est-ce que beaucoup de choses ont changé dans le domaine'

Oui. Aujourd'hui, le prêtre n'a plus la chance de connaître ses paroissiens. Où je suis présentement, le curé sert quatre paroisses. On ne peux pas connaître les gens dans quatre paroisses, le curé doit courir partout et le problème c'est qu'il fa

ut se connaître pour pouvoir se fier l'un à l'autre. Je pense que c'est vraiment dommage. De nos jours, c'est très difficile d'être prêtre. Les jeunes ne sont plus là. Avant, quand on décidait de devenir prêtre, c'était surtout afin d'aider les je

unes. Aujourd'hui, je ne sais pas comment trouver les jeunes. Je n'arrive pas à les trouver. Auparavant, on organisait des danses et les prêtres dansaient avec les jeunes. Les jeunes étaient contents de nous voir là. Aujourd'hui, je ne pense pa

s que ce

serait le cas. Il faut penser à une manière d'intéresser les jeunes. Je pense que c'est la mentalité des gens qui a changé. La culture a aussi changé. Avant, il s'agissait d'une culture religieuse. Maintenant, c'est plutôt une culture matérialiste

.

Avez-vous des projets pour l'avenir?

Depuis cinq ans, je suis capitaine d'un bateau pour les Chalets de Havre de Richibouctou pendant la saison touristique. J'aime bien la mer, la nature et les gens alors c'est un passe-temps idéal pour l'été. Aussi, je viens de me procurer une bicyc

lette avec un moteur électrique. Jen'ai pas encore eu la chance de l'essayer, mais j'ai bien hâte. J'aimerais, peut-être plus tard, devenir aumônier pour les croisières. J'y pense encore.


Parents

1. LeBlanc, Denis Joseph I31560 Male

Goguen, Marie-Rose I31561 Female
Type :
Date :
Lieu :


Diagramme en éventail d'ascendance

Visionner le diagramme en éventail d'ascendance


Arbre ascendant



Discussion